Que se passerait-il si nous réécrivions l’histoire pour les nouvelles générations et que nous disions que la guerre n’est pas un acte nécessaire pour l’identité d’un peuple et que les êtres humains ont toujours eu peur d’elle ?
Chaque soldat, chaque combattant, chaque guerrier a d’abord été un enfant jouant dans les bras d’une mère et d’un père…
Tersite est un homme aux prises avec la tentative de redresser sa vie, se retrouvant obsédé par l’idée de démasquer le “mythe du héros classique” pendant la guerre de Troie.
Il écrit par le désir de raconter sa vérité : l’histoire n’est pas comme la racontent les héros et les vertus classiques des figures homériques telles que la force, la beauté et la férocité ne lui appartiennent pas…
La pièce explore des thèmes d’actualité tels que la honte de se sentir inadapté et la recherche de son identité dans un monde dominé par la violence et l’idée de perfection.
Elle dépeint un portrait captivant d’un individu qui lutte contre lui-même et contre les attentes sociales, offrant une réflexion profonde sur le concept même d’héroïsme et sur la complexité de l’identité personnelle.
Un long flux de conscience où la condamnation féroce de la brutalité de la guerre s’oppose à la recherche de la vérité à travers ses écrits qui deviennent un moment personnel de rédemption, capable de souligner que l’histoire peut avoir un récit différent, pas toujours du point de vue des héros !
Le héros de mon récit est un homme effrayé, fragile, incapable de faire la guerre. Il incarne tout ce qui était à mépriser pour la culture homérique…
Le récit se déplace à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iliade… il se place dans un temps indéfini : il y a des lances et la ville de Troie, mais il y a aussi le langage et l’inquiétude de notre contemporanéité. Il y a l’obsession de la gloire et la peur de l’échec, l’orgueil d’être différent des autres et la honte de soi. Et enfin, il y a la guerre, le sang, la violence, mais aussi la tentative d’imaginer une possibilité différente pour les hommes : à travers l’écriture, l’acceptation et oui, même la faiblesse.
Tommaso Fermariello
ILIADE Le courage des lâches est une tentative de parler aux jeunes générations, soumises à l’idée de devoir être constamment en performance, comme si elles étaient toujours engagées dans un acte performatif qui les empêche d’affronter leur temps avec la juste conscience.
Tindaro Granata
Pour INFO : https://www.piccionaia.org/evento/iliade-ferrari/
Billets : 16 € plein tarif ; 14 € pour les plus de 65 ans et les moins de 30 ans ; 8 € étudiants