1. Giotto et le cycle de fresques du XIVe siècle à Padoue
Le célèbre cycle de fresques dénommé Padova Urbs Picta de Padoue, déclaré patrimoine de l’UNESCO depuis l’été 2021, fait la fierté de la ville. Il s’agit de sa plus prestigieuse et importante contribution au XIVe siècle.
8 sites différents, divisés en quatre éléments : Scrovegni et Érémitiques (1), Palazzo della Ragione, Reggia Carrarese, Baptistère de la Cathédrale et leurs places (2), la Citadelle de Saint-Antoine (3) et l’Oratoire Saint-Michel (4).
Giotto, Guariento, Giusto de’ Menabuoi, Altichiero da Zevio, Jacopo Avanzi et Jacopo da Verona sont les protagonistes de cette entreprise : qu’attendez-vous ? Téléchargez la carte !
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2. Le Jardin botanique de l’Université de Padoue
Le Jardin botanique de Padoue (1545) est le plus ancien jardin botanique universitaire au monde. Au fil des siècles, il est resté à son emplacement d’origine et a conservé la plupart des caractéristiques qu’il avait au XVIe siècle. Lieu de recherche scientifique, d’échanges culturels et d’instruction, il figure depuis 1997 sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
En 2014, le Jardin botanique a élargi son patrimoine botanique en inaugurant le Jardin de la biodiversité : cinq grandes serres qui proposent un voyage à travers cinq biomes différents. Dans un mélange de botanique et d’anthropologie, le Jardin de la biodiversité illustre l’histoire des relations entre l’homme et les plantes et emmène le visiteur à la découverte des plantes de la forêt tropicale, des zones tempérées, méditerranéennes et arides. Entre le Jardin botanique ancien et le nouveau Jardin de la biodiversité, on compte aujourd’hui plus de 3 500 espèces et de nombreux arbres historiques, dont le palmier nain, plantée en 1585.
3. Padova et l’« Ultimo Cammino »
Un « Saint sans nom », patron de la ville : Antonio di Padova est vénéré dans le monde entier par des pèlerins qui viennent chaque année à Padoue pour prier sur le tombeau du Saint, ou à l’ombre des cloîtres du couvent. Il est possible de reparcourir ce qu’on appelle l’« Ultimo Cammino », le dernier trajet effectué par Saint-Antoine en juin 1231, depuis les Santuari Antoniani di Camposampiero à la Basilica del Santo à Padoue, en passant par le lieu de sa mort, le 13 juin, le Santuario Antoniano dell’Arcella. Le Cammino continue également après la Basilica del Santo : le « Lungo Cammino » va de Bologne jusqu’au Santuario de La Verna. Découvrez tous les lieux du Saint.
4. Le Palazzo della Ragione et Sotto il Salone
Centre de la vie économique de la ville, hier comme aujourd’hui, le Palazzo della Ragione, construit en 1218, est un des symboles de Padoue. Une grande salle suspendue abrite un cycle de fresques astrologiques médiéval, ainsi que la Pietra del Vituperio (pierre de l’opprobre). C’est à cet endroit que les débiteurs insolvables devaient se frapper les fesses trois fois après s’être déshabillés (cette pratique est à l’origine de l’expression padouane « restare in braghe di tela », se retrouver en sous-vêtements). Il contient aussi le grand cheval de bois fabriqué par Annibale Capodilista pour une joute et offert à la ville par la famille. Depuis 2006, on peut y admirer une reconstruction du pendule de Foucault.
Au rez-de-chaussée, on peut voir le plus ancien marché couvert d’Europe, appelé Sotto il Salone : deux couloirs abritant des boutiques historiques et des épiceries, des charcuteries, des bars et des boucheries où l’on trouve des produits authentiques dans un cadre exceptionnel.
Visite de « Sotto il Salone » et dégustation sur place
5. Le Caffè Pedrocchi
À Padoue, il y a la « prairie sans herbe », le « Saint sans nom », et aussi le « Café sans portes » ! C’est comme ça qu’on appelait l’historique Caffè Pedrocchi, qui depuis sa date d’ouverture, en 1831, jusqu’en 1916, est resté ouvert jour et nuit. Lieu de rencontre des étudiants, des artistes, des lettrés et des patriotes, il est l’œuvre de l’architecte Giuseppe Jappelli. S’est ensuite ajouté, en 1836, le « Pedrocchino », un élégant bâtiment néogothique dédié à la pâtisserie.
Prenez votre petit-déjeuner au « Caffè senza porte »…
6. Spritz, « graspe » et vins
Un verre en bonne compagnie, voilà une activité qui ne connaît pas la crise. Impossible de séjourner à Padoue sans déguster un spritz, assis à l’ombre du Palazzo della Ragione sur la Piazza delle Erbe ou la Piazza della Frutta, ou au pied de la Tour de l’Horloge de la Piazza dei Signori. Pour les palais les plus raffinés, il existe des grappas (en dialecte padouan « graspe »), comme la « Of » de Bonollo produite à Mestrino en barrique d’Amarone, la révolutionnaire cuvée six étoiles, qui repousse les limites du luxe. Chaque établissement dispose aussi d’une carte de vins locaux étoffée : du Merlot au Cabernet, en passant par les différents Fior d’Arancio produits dans les monts Euganéens voisins, sans oublier les Chardonnay et le Friularo Ambasciatore des Cantine del Conselvano.
Visite et dégustation au Dominio di Bagnoli
7. Parcours le long des remparts
À vélo, à pied ou en bateau : le tour des remparts de Padoue vous fera traverser 500 ans d’histoire. Nous parlons des murailles datant de la Renaissance et du Moyen Âge : en passant par les 19 bastions et les 6 portes encore existants, il est possible de visiter les remparts qui protégeaient autrefois le centre de la ville.
8. Observatoire astronomique La Specola
L’Osservatorio Astronomico de Padoue est connu de beaucoup sous le nom de « torre della Specola » ou « Torre di Galileo », où, selon une (fausse) croyance, le célèbre scientifique pisan aurait fait ses extraordinaires découvertes astronomiques. En réalité, la Tour, et ses 200 marches ont été construites après. Par contre, les anciens instruments utilisés pour la recherche dans le domaine de la « science du ciel » y sont encore conservés. Le parcours de visite du musée astronomique serpente maintenant à travers toute la tour (200 marches, sans ascenseur), et traverse toutes les salles utilisées par les astronomes de Padoue au cours des siècles passés. Plus d’informations ici.
9. En Burchiello jusqu’à Venise
De mars à octobre le Burchiello, mini-croisière parmi les villas vénitiennes de la Riviera del Brenta, circule entre Padoue et Venise, dans les deux sens. Ce parcours entre art et histoire, qui suit le même trajet que le Burchiello vénitien du XVIIIe siècle, part du port historique de Porta Portello. Un guide touristique agréé accompagne les touristes lors de la traversée du fleuve et des visites des intérieurs de certaines des villas vénitiennes de la Riviera : Villa Foscari, dite « La Malcontenta », Villa Widmann à Mira et Villa Pisani à Stra. À l’heure du déjeuner, vous pouvez vous arrêter au célèbre restaurant Il Burchiello à Oriago, où le bateau accoste en milieu de journée. Plus d’informations ici.
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10. Prato della Valle et la Basilica di Santa Giustina
La « prairie sans herbe », comme l’appellent les Padouans, peut être considérée comme un véritable musée à ciel ouvert. Les demeures historiques qui l’entourent et les 78 statues qui la jalonnent nous renseignent sur le passé de Padoue, mais aussi de toute l’Europe. C’est là que se tiennent le marché hebdomadaire du samedi et le marché des antiquités tous les troisièmes dimanches du mois. Les événements et spectacles y sont aussi légion tout au long de l’année.
Le Prato, lors des chaudes après-midi d’été, est un des lieux de prédilection des gens qui veulent profiter de l’ombre. On peut les voir allongés sur l’herbe de l’Isola Memmia, en petits groupes. C’est aussi un spot idéal pour les jeunes plus sportifs qui préfèrent faire du skateboard, du roller ou courir sur l’ellipse extérieure.
